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Photo du rédacteurAttika Lesire

Notre Drame de Paris

Que veulent exactement nous dire les notables du monde d'aujourd'hui ?

Un monde où la ténacité est nommée caprice ?

L'incrédule, un complotiste ?

Le probe, un peine-à jouir ?

Le Mal, le Bien ?

L'envoûtement, l'Amour ?

La compromission, le compromis ?

La transe, la foi ?


Les rétifs le savent : les mots ne tiennent compte que de ceux qui les prononcent. Lorsque nous en devenons aguerris, vient le temps où nous ne sommes plus dupes des mots. Les débats pétris d'hystérie et de pulsions limbiques sonnent alors comme une gigantesque cour de récréation d'adulescents.


"La perversion de la cité commence par la fraude des mots. "
Platon

Nous résisterons à l'insulte.


Seuls les assembleurs de nuées et autres gardiens de la mauvaise foi ne sauront saisir ce qui va suivre avec la bonne pair de lunettes.

Les autres, restez, je m'adresse à vous.

La Cérémonie des Jeux Olympiques ? Ils ont piétiné le Christ hors les murs.

Cette fois-ci, on l'a piétiné chez Lui, dans sa Maison.


D'abord, le mobilier liturgique.


Commençons par Le reliquaire avant que la cathédrale ne brûle

Le Reliquaire de la Sainte Couronne de 1862 fut dessiné par Eugène Viollet-le-Duc et réalisé par Placide Poussielgue-Rusand.


Sur ce plateau, trois personnages tournés vers l'extérieur soutiennent la partie supérieure :


  • le roi Saint Louis (détail en photo ci-dessous) qui fit l'acquisition de la Couronne et la ramena en France en 1239. Il tient la Couronne dans ses mains.

  • Sainte Hélène qui recueillit la Couronne d'Épines en 326. Elle tient une croix.

  • L'empereur latin de Constantinople Baudouin II qui vendit la Couronne en 1238. Il tient en mains le sceptre et un globe.







LE RELIQUAIRE AUJOURD'HUI

la kabbale : Le monde de Tsimtsoum

Ici la roue yetsiratique selon le Sefer Yetzirah. Le monde de Tsimtsoum.


Je vous laisse examiner la quasi reproduction de cette figure Kabbalistique.


 

Passons au Nouvel autel de Notre dame

AUTEL D'UN TEMPLE MAÇONNIQUE

 

La chasuble portée par l’archevêque de Paris, réalisée par Castelbajac

L'Ordre de l'étoile d'Orient

Plus besoin de se cacher, c'est un copier/coller retourné.

Clou du spectacle : vous pouvez voir que le blanc colle parfaitement avec le pentagramme inversé, sur lequel figure bien la couronne. Le hasard fait bien les choses non ?


Pour autant je ne me priverais pas d'aborder certaines théories qui selon moi demeurent trop tirées par les cheveux. Mais ne faisant pas partie du cercle des mandatés fous à la vérité, je n'ai pas besoin que l'on me montre du doigt la Bête en me hurlant qu'elle a la rage, pour que je la traite de complotiste avec la horde. C'est simple : si une information me semble ne pas passer le rasoir d'Ockham, poubelle. Si cette même personne en professe une qui y parvient, alors je la retiens.

Je ne pense pas notamment, que la comparaison de la chasuble à Google Chrome, qui serait, dans sa figure, un 6 (répété trois fois donc 666), soit pertinente.


Je préfère la comparaison sarcastique qu'a fait un Catholique avec le cirque Zavata, alors que l'église traverse le temps de l'Avent : un temps de tempérance, modeste, non ostentatoire.


A mon sens, il faut pas trop surestimer la complexité des organisateurs de cette Tartufferie. Après tout c'est beaucoup d'huile de coude pour pas grand chose que de se saigner à un si besogneux travail d'orfèvre, puisque l'opinion publique n'en diffère pas tant. Depuis la Cérémonie des Jeux Olympiques, nous avons tous bien compris que l'échelon actuel était passé aux pieds directement dans le plat. Et ça passe.


 

La cérémonie : pourquoi ?

  • L'absence de communion. Pourquoi ?

  • L'Eglise a une portée universelle. C'est sa spécificité, toute la révolution qu'elle incarne en la voie de Dieu fait chair, le Christ... Seuls les puissants étaient là. Sandrine Rousseau : pas une journée ne passe sans qu'elle crache sur l'Eglise. Bernard Henri Lévy, le même qui hait tellement le catholicisme qu'il a tourné le dos à sa soeur, Véronique Lévy, ancienne juive convertie au Christ. Jack Lang : avons-nous besoin de préciser pourquoi sa présence pose problème ? Donc : pourquoi ?

  • Par-ci par là, rares mais présents à l'appel, les pompiers, les artisans y étaient : c'était eux que nous voulions au premier rang. Les donateurs aussi.

  • Emmanuel Macron avait interdiction formelle de parler de foi à l'intérieur de la cathédrale : il l'a fait. Depuis un millénaire, aucun roi n'avais même osé le faire. Pourquoi ? Le brisage de main par Donald Trump ressemblait presque au châtiment discret d'un père face à l'excès de gourmandise de son fils.

  • La techno de Michaël Canitron en fin de spectacle. Vous savez quoi ? J'adore la techno. Mais ça n'a rien à foutre dans une église. Alors pourquoi ?

    Continuons sur la musique. La sublime voix de Pretty Yende avec Amazing Grace : un chant protestant, composé par un chanteur anglican, John Newton. Pharell Williams avec Happy et ses chanteurs de gospel. Encore le produit du rite protestant, religion du mondialisme. La liturgie catholique compte des dizaines de milliers de chants. Le répertoire probablement le plus riche de l'histoire de l'humanité. Une nouvelle fois : pourquoi ? Les pourquoi ne cessent de s'amonceler.

  • Reste d'autres questions. Pourquoi l'absence du Pontife Romain ? Pourquoi le choix réfléchi de n'envoyer aucun délégué membre du Vatican ? Quel message aux yeux du monde derrière tout cela ?

  • Une allégorie éclairante : Emmanuel Macron qui cite Napoléon. Napoléon, qui s'est sacré lui même. Le Roi Macron et son cataphote démiurgique. La Cathédrale est dorénavant dé-consacrée afin de devenir un nouveau temple. Mais lequel ?



Ce sont les entreprises qui ont rebâti Notre-Dame, pas l'État.
  • Au delà du véritable meeting politique auquel on a assisté, vient la question des taxes empochées. Emmanuel Macron a touché 20% de TVA sur les dons. Soit 200 000 000. Oui, deux cent millions d'euros. En quel honneur ? Les Catholiques du monde entiers ont-ils sciemment voulu donner ne serait-ce qu'un centime à Emmanuel Macron ? Qu'en a-t il fait ? Toujours : pourquoi ?

  • Très ironique puisque Bernard Arnaud, tant détesté, a lui, fait un don de 200 000 000 d'euros.


L'incendie : allumette radicalisée ou attentat ?

Ce paragraphe est une invitation. Il ne peut en être autrement. Une invitation à rouvrir un ancien chapitre et à faire un bond en arrière.



Mais ce chapitre relève du dossier d'expertise, qui converge vers tout autre chose qu'un simple accident. Un peu d'humilité : d'autres l'ont déjà fait. Ils sont là depuis le début, n'ont jamais abandonné l'enquête eux, sur le mystérieux incendie devenu à présent un quasi cold case.




POURRIONS NOUS NOUS EN FOUTRE ? OUI

Je vais vous surprendre : oui. Le Christ est bien plus grand qu'un million de cathédrales Notre Dame.

Jésus Christ n'a pas besoin de nous pour être défendu, mais c'est nous qui avons besoin de lui.

Et c'est précisément à cause de ce besoin, qui n'a rien d'abstrait -car tant que nous serons sur terre, nous serons dépendants de la matière- que celle-ci est importante.

Le geste, le rite. La posture tournée vers la prière, les différentes fréquences des couleurs qui agissent directement sur notre capacité à élever notre âme.



"C'est difficile d'être choqué parce-que maintenant j'ai l'habitude"
Un Catholique qui passe par là


Artistiquement et politiquement correcte.

Ce qui fait des individus modernes n'est pas le changement comme système mécanique, mais la plasticité de ce qu'ils produisent. Ne peut être moderne que l'intemporel.

Un aspect qui peut être mal compris de ce que veut réellement dire la Tradition. Le rejet, par principe, de la modernité dans ce sens, demeure absurde, car il se prive de l'omnipotence créatrice, et donc divine.


Notre Dame de Paris était déjà moderne et le sera toujours.

Sa cérémonie : artistiquement et politiquement correcte. Il n'en restera rien. Loin de la lumière, elle fut blasphématoire. C'était pourtant l'occasion rêvée de créer de la joie, de l'Espérance, pluie ou non.

Je me souviendrais, moi, de ceux qui ont plié le genou pendant que la Cathédrale brûlait. Ces gens, ne se connaissant pas, qui se sont spontanément tenus ensemble pour improviser un Je vous salue Mairie. Ou encore, ces gens venus voir la cathédrale, ballotés par un cordon sanitaire sous le vent sévère de Paris, sans un assistant au parapluie pour abriter les brushings. Ce furent les plus belles images pour incarner la réparation, spirituelle.



Attika Lesire






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