La danse
- Attika Lesire
- 22 avr.
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J’en ai vu des danseurs, des jolis, des parfaits,
Qui tournent sans vertige et tombent sans effet.
Ça sourit, ça fait signe, ça connaît le refrain,
Mais la vie la flamme, pioncent vraiment sans levain.
Elle,
En retrait, le regard sans appel,
Une main dans ses cheveux, l’autre en bordure de ciel.
" - Et si je me retire, sans un mot, sans haro,
C’est que ton feu m’effleure, mais jamais jusqu’au dos."
Mais qu’un rythme s’accorde à son disque blessé,
Elle se lève, frappe et s'y jette enflammée,
Sa fièvre en silence, sa grâce fait le reste,
C'était point de l'orgueil, juste un cœur en sieste.
C’est tout, c’est rien, jamais entre les deux :
Un bon cavalier, c’est rare. Ça se lit dans les yeux.
Je ne parle pas de danse ou de bal,
Peut-être que Dieu sonde, peut-être qu’il faudra,
Cadrer deux lionceaux - mais pas cette fois.
Attika Lesire
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