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Paris, ou le Démon

  • Photo du rédacteur: Attika Lesire
    Attika Lesire
  • 11 mai
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 mai



Sous ses moulures, ses salons,

Yeux de velours, langues de poison.

Satins taillés dans le vide, réputations de verre.


"Êtes-vous des leurs mademoiselle ?"

S'ils savaient.

Je préfère l’ombre douce aux chandelles.

Fidèle aux oiseaux et aux heures naturelles.


Clic...

Il prend la pose… et ma taille au passage.

Un homme que j’aime y poserait la main.

Lui, c’est la gifle que j’ai retenue d’un rien.


Je rentre à pas feutrés,.


Mes valises sont prêtes.


Je me souviens des rivages salés,

de voix basses, d’air léger,

de linge au vent.

Chez moi,

là où l’Italie penche.

Le citron, la frontière, le silence.

Menton où j’ai vécu,

ma chapelle, mon salut.


Un jour je partirai.

Travail,

poignées de main,

cartes de visites,

j’y laisserai tout sans regret.


Et Paris je n'y reviendrais jamais.




Attika Lesire

 
 
 

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